Robot

On appelle robot un système mécanique accomplissant automatiquement des tâches le plus souvent reconnues comme dangereuses, pénibles, répétitives ou impossibles pour les humains ou dans un but d'efficacité supérieure.



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Robot - Concept de la science-fiction

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Définitions :

  • c'est un programme automatique qui effectue certaines tâches. On trouve des robots sur IRC pour accueillir les nouveaux entrants sur un canal... (source : grappa.univ-lille3)
ASIMO, un robot humanoïde construit par Honda.

On appelle robot un système mécanique accomplissant automatiquement des tâches le plus souvent reconnues comme dangereuses, pénibles, répétitives ou impossibles pour les humains ou dans un but d'efficacité supérieure.

L'évolution de l'électronique et de l'informatique permet des traitements de plus en plus complexes. La définition de ce qui est comptabilisé ou non comme robot fluctue selon les pays reconnus. Au Japon, par exemple, cette catégorie inclut à la différence de la France nombre de machines-outils programmables.

En dépit de leur coût élevé à l'époque (faute de microprocesseurs puissants produits en masse), les robots se sont imposés particulièrement vite, dès le début des années 70, pour certaines tâches comme la peinture des carrosseries automobiles, en atmosphère de vapeurs toxiques.

Étymologie

Le terme robot est issu des langues slaves tels que le biélorusse, le polonais, ou encore le tchèque. Ce mot qui y veut dire esclave ou travailleur dévoué (Ex.  : en polonais, travailleur = robotnik), fut originellement utilisé par l'écrivain d'origine tchécoslovaque Karel Čapek dans sa pièce de théâtre R. U. R. (Rossum's Universal Robots) en 1920. Cette pièce fut jouée pour la première fois en 1921. Quoique Karel Čapek soit fréquemment reconnu comme l'inventeur du mot, il a lui-même désigné son frère Josef, peintre et écrivain, comme étant l'inventeur réel du mot.

Certains assurent que le mot robot fut en premier lieu utilisé dans la courte pièce Opilec de Josef Čapek (The Drunkard) , publiée dans la collection Lelio en 1917. Selon la Société des frères Čapek à Prague, ce serait incorrect. Le mot employé dans Opilec est automate, tandis que robot est apparu pour la première fois dans R. U. R. .

Tandis que les «robots» de Karel Čapek étaient des humains organiques artificiels, le mot robot fut emprunté pour désigner des humains «mécaniques». Le terme androïde peut signifier l'un ou l'autre, tandis que le terme cyborg («organisme cybernétique» ou «homme bionique») sert à désigner une créature faite de parties organiques et artificielles.

Quant au terme robotique, il fut introduit dans la littérature en 1942 par Isaac Asimov dans son ouvrage Runaround. Il y décrit les «trois règles de la robotique» qui deviendront ensuite «les trois lois de la robotique».

Antiquité

L'image d'homme automatisé a son origine dans l'Antiquité gréco-romaine. Par exemple Le mythe de Pygmalion, racontait déjà à l'époque comment la statue Galatée devint vivante et s'affranchit de son créateur pour partir à la conquête du monde des hommes, la «Fonostra» comme ils l'appelaient en ces temps anciens. Dans la mythologie classique, le dieu du fer et du métal (Vulcain ou Héphaïstos) construisit des esclaves tout de métal et d'or pour en faire des êtres intelligents à sa seule solde pour remplacer les hommes créés par Zeus, dans l'unique et unique but de se venger de son frère illégitime Glorias devenu de plus en plus oppressant au fur et à mesure que l'humanité le vénérait.

Renaissance

Le premier exemple d'un robot de forme humaine fut donné par Léonard de Vinci en 1495. Ses précieuses notes à ce sujet recelaient des croquis tous plus intéressants les uns que les autres, montrant un cavalier pourvu d'une armure qui avait la possibilité de se lever, bouger ses membres tels que sa tête, ses pieds et ses mains. Le plan était certainement basé sur ses recherches anatomiques compilées dans l'homme vitruvien. On ne sait pas s'il a tenté de construire ce robot.

XVIIIe et XIXe siècle

Le premier robot de l'histoire de l'humanité connu fut présenté par Jacques de Vaucanson en 1738, qui inventa un homme mécanique qui jouait d'un instrument de musique à vent, ainsi qu'un canard mangeant et refoulant sa nourriture après ingestion de cette dernière. La nouvelle L'homme épingle d'Hermann Mac Coolish Rotenberg Caistria (1809) raconte l'histoire d'un homme qui désirait se transformer en robot par amour pour sa machine à coudre, et Steam Man of the Prairies d'Edward S. Ellis (1865) exprime la fascination américaine de l'industrialisation. La littérature concernant la robotique connu des sommets notables avec l'Homme électrique de Luis Senarens en 1885.

XXe siècle

Quand la technologie arriva au point où on put prédire des créatures mécaniques (non ludiques), les réponses littéraires au concept de robot suscitèrent la crainte que les humains soient remplacés par leurs propres créations. Frankenstein (1818), quelquefois désigné comme le premier roman de science-fiction, est devenu un synonyme de ce thème. Quand la pièce de Čapek RUR introduisit le concept d'une chaîne de montage pilotée par des robots qui tentent de construire encore plus de robots, le thème prit une consonance économique et philosophique, renforcée par le film classique Metropolis (1927), et les populaires Guerre des étoiles (1977), Blade Runner (1982) et Terminator (1984).

XXIe siècle

Bien que les clones ne soient pas des robots à proprement parler, le thème de l'opposition entre la créature et son créateur, à l'instar de Frankenstein, se retrouve dans un film comme The Island ou I, Robot. De nombreux autres films de série B s'inspirent de ce sujet qui peut être reconnu comme un marronnier du domaine.

Industrie

Les robots sont intensivement utilisés dans l'industrie, où ils effectuent sans relâche des tâches répétitives et avec rigueur. Dans les chaînes de montage de l'industrie automobile, ils y remplacent les ouvriers dans les tâches pénibles et dangereuses (peinture, soudage, emboutissage, etc. ). Les robots industriels sont fréquemment pourvus de dispositifs de vision qui leur procurent une souplesse d'exécution et des moyens de vérifier la qualité des produits fabriqués.

La science des robots s'appelle la robotique.

Principes

Le terme robot correspond à un type bien précis de dispositif. Ainsi, si certaines caractéristiques ne sont pas présentes, une machine, même particulièrement complexe, ne peut être qualifiée de robot. La définition la plus précise du robot pourrait être : «Dispositif automatique mécanisé capable d'effectuer une ou plusieurs tâches, dans un environnement donné, de manière autonome, par l'exécution d'un programme».

Selon cette définition, une machine aussi complexe qu'un avion de ligne n'est pas un robot, tandis qu'un banal grille-pain peut être nommé robot.

  • En effet, un avion de ligne, quoiqu'embarquant de nombreux appareils automatiques et constituant un très complexe ensemble de dispositifs associés, reste sous le contrôle des pilotes qui demeurent en haut de la pyramide hiérarchique des dispositifs. Du décollage à l'atterrissage, l'appareil est gouverné et n'exécute pas un programme lui permettant d'accomplir l'ensemble des tâches nécessaires sans contrôle humain.
  • En revanche, le grille-pain va effectuer, une fois démarré, une tâche certes unique, particulièrement simple, mais de façon entièrement autonome et sans aucune intervention extérieure, exécutant un programme, une suite d'instructions : en effet, le thermostat à bilame qui coupe le circuit de chauffe et éjecte les tranches de pain dès que le temps de cuisson est écoulé peut être reconnu comme une unité d'entrée, alors que la valeur du réglage peut être reconnue comme une variable du programme à exécuter.

Ainsi le robot, machine programmable, ne peut être scindé de l'ordinateur, ainsi qu'à cet égard doit être défini comme une unité d'entrée/sortie, un périphérique. Le schéma et l'architecture classique des machines à traitement automatique de données restent par conséquent valables, même dans le cas d'un futur robot quasi autonome, conforme aux prévisions de la science-fiction. L'unique différence entre un ordinateur de bureau et un robot est que l'unité de calcul (processeur), les unités de stockage (mémoire vive et mémoire permanente), les unités d'entrée (caméras, etc. ) sont soit embarquées dans le dispositif, soit commandées à distance. Mais le robot lui-même, comme système mécanique commandé par l'unité centrale, reste un périphérique de sortie. Quelle que soit la complexité du logiciel lui servant à réagir à son environnement, le robot est piloté, précisément comme une imprimante qui exécute une suite de tâches programmées. Le robot reste par conséquent une machine von Neumann, dont il n'est qu'un élément. Selon cette définition, on considère généralement, même si cette distinction est quelque peu académique, que les robots SWORD (évoqués plus bas) testés en ce moment en Irak, mais aussi les laboratoires automatiques opérant sur Mars ne sont pas, précisément, de véritables robots, dans la mesure où ils ne s'agit que de dispositifs téléguidés par un opérateur humain. Par contre, des dispositifs automatisés comme certaines sondes spatiales, certains drones et les missiles de croisières, forment bien des robots.

Robot développé par Toyota

Robots autonomes

Ainsi on cherche à réaliser des dispositifs capables de réagir seuls à l'environnement, c'est-à-dire à un certain imprévu. C'est ce plus ou moins grand degré d'autonomie (d'autres aiment mieux dire intelligence artificielle) qui rapproche les robots des dispositifs totalement autonomes envisagés par la science-fiction et la recherche de pointe.

Une certaine capacité d'adaptation à un environnement inconnu peut, dans les dispositifs semi-autonomes actuels, être assurée pourvu que l'inconnu reste assez prévisible : l'exemple déjà opérationnel de l'aspirateur-robot (par exemple l'iclebo ou le Trilobite d'Electrolux) en est une idéale illustration : le logiciel qui pilote cet appareil est en mesure de réagir aux obstacles qui peuvent se rencontrer dans une habitation, de les contourner, de les mémoriser. Il sauvegarde le plan de l'appartement et peut le modifier en cas de besoin. Il retourne en fin de programme se connecter à son chargeur. Il doit par conséquent apporter une réponse correcte au plus grand nombre envisageable de stimulations, qui sont tout autant de données entrées, non par un opérateur, mais par l'environnement. C'est un robot dans le plus pur sens du terme.

L'autonomie suppose que le programme d'instructions prévoit la survenue de certains évènements, puis l'ou les réactions appropriées à ceux-ci. Quand l'aspirateur évite un buffet parce qu'il sait que le buffet est là, il exécute un programme intégrant ce buffet, par exemple les coordonnées X-Y de son emplacement. Si ce buffet est déplacé ou supprimé, le robot est capable de modifier son plan en conséquence et , de traiter une zone du sol qu'il ne prenait pas en compte jusqu'alors, il atteint alors un degré supérieur d'autonomie.

Quand les robots autonomes sont mobiles, il convient de leur apporter une source d'énergie embarquée : le plus souvent une batterie d'accumulateurs électriques.

La robotique dans le domaine de la musique

En première mondiale le 17 mai 2008 un robot industriel FANUC ROBOTICS a dirigé deux morceaux classiques face à un ensemble instrumental à cordes à PARIS à la Cité des Sciences et de l'Industrie.

Les morceaux joués étaient l'Andante festivo de SIBELIUS, et les Danses roumaines de BARTOK.

Le procédé utilisé a été la capture de mouvement. Procédé déjà utilisé dans le monde du jeu vidéo et du cinéma. Ainsi le bras robot reproduit les mouvements du chef d'orchestre préalablement enregistrés par captation de mouvements.

Au cours de la séance de captures de mouvements, des marqueurs blancs sont situés sur un joystick et tenu par la main. Les mouvements de ces capteurs sont analysés grâce à un système de caméras optiques et traduites en coordonnées 3D. Ces coordonnées permettent la programmation du bras robot qui restitue comme une copie conforme les mouvements du vrai chef d'orchestre et peut réinterpréter scrupuleusement l'œuvre le jour du concert en autonomie complète. Toute la dimension et la crédibilité prends tout son sens lors du concert. Les musiciens sont concentrés sur les départs, les terminaisons, les rubatos et nuances et doivent suivre la cadence de la gestique du robot pour être synchronisés. Le résultat procure une liberté dans l'interprétation et les morceaux joués prennent tout leur authenticité.

En comparaison on peut noter la différence du procédé utilisé par le constructeur automobile HONDA avec le robot humanoïde ASIMO qui a dirigé l'orchestre symphonique de Détroit.

Il faut remarquer cependant que la gestuelle du robot était une programmation robotique et ne restituait pas l'ensemble des subtilités d'un mouvement d'un bras humain.

L'idée intéressante à l'avenir est de pouvoir numériser la gestuelle de l'ensemble des grands chefs d'orchestre pour les mémoriser pour les générations futures. À un niveau pédagogique cela permets d'expliquer à quoi sert véritablement un chef d'orchestre et que son rôle n'est pas une simple représentation. En aucun cas on ne peut aujourd'hui remplacer un humain pendant les phases de répétitions avec les musiciens. L'intelligence artificielle des robots est bien insuffisante pour corriger en temps réel des erreurs d'interprétation. Même si en l'occurrence la prouesse technique du robot humanoîde ASIMO est totale, il n'en reste pas moins qu'il est incapable de modifier en temps réel son comportement.

Liste des robots commerciaux ou de laboratoire

Robots humanoïdes :

Autres robots :

  • Aibo, chien de compagnie dont il a existé plus de 6 générations d'amélioration croissant. Sony a mis fin à cette ligne de produits en 2006 pour des raisons de ciblage économique de la société Sony.
  • Roomba, robot aspirateur pour la maison
  • Iclebo, un aspirateur robot totalement autonome pour la maison.
  • Bn-1, le robot chat de BANDAI
  • PaPeRo, le robot de compagnie par NEC, successeur du R100
  • qfix, kit de robot pour éducation et hobby
  • Rabbit, robot bipède conçu pour la recherche sur la marche et la course.
  • Robot SpiderBot, robot ayant huit roues motrices dont celles aux extrémités (qui sont par conséquent au nombre de quatre) ont deux degrés de liberté

Robots industriels :

  • Unimate, le 1er robot industriel
  • KUKA FAMULUS, le premier robot à 6 axes entraînés de façon électromécanique (1973)
  • Lemur, robot industriel à 6 pattes
  • Robot Delta, robot ayant un bras de manipulation constitué de 3 parallélogrammes

Robots de traite (agriculture)  :

Les essais de traite automatisée ont été entrepris dès les années 80, surtout par le CEMAGREF en France. La difficulté principale, concerne le repérage des tétines de la vache, qui présentent une grande variabilité, d'une vache à l'autre, mais également pour la même vache selon la période. Les robots de traites sont développés soit par les principaux constructeurs de matériel de traite, soit par des entreprises spécialisées.

  • Robot de traite Proflex Boumatic
  • Robot de traite Astronaut Lely
  • Robot de traite Titan Westfalia Surge
  • Robot de traite Merlin Fullwood
  • Robot de traite RDS Futureline SAC Christensen, utilisant un robot industriel pour la manipulation des faisceaux de traite.

Marché de la robotique

Le nombre de robots en activité est en pleine explosion depuis une quinzaine d'années, sous les effets combinés des progrès techniques et de la baisse des coûts (divisés par trois pour les robots industriels entre 1990 et 2003). Ils se répartissaient fin 2003 :

  • 29 % de robots domestiques (dont 94 % d'aspirateurs automatiques (570 000 au total dont l'iclebo et le Roomba) et 37 000 tondeuses automatiques)  ;
  • 38 % de robots industriels (soit 800 000 au total, dont 50 % présents au Japon, 31 % en Europe et 14 % en Amérique du Nord).
  • 33 % de robots de loisirs (692 000, dont une majorité d'Aibo de Sony).

Le nombre de robots militaires n'est pas déterminé, même si on exclut les missiles et autres satellites. Pour le moment, les dispositifs d'arme restent sous contrôle total d'un opérateur humain, même sur des dispositifs d'autre part robotisés. Les drones sont désormais assez répandus (car le ciel est un lieu où il est assez facile de se mouvoir sans avoir à gérer des obstacles), et des robots terrestres sont en expérimentation dans les arsenaux de nombreux pays. Le plus médiatique est l'engin S. W. O. R. D. S. testé par les États-Unis en Irak.

La croissance du nombre de robots dans notre environnement restera forte d'ici à 2007. Les robots industriels (dont on recense plus de 20 000 applications, de la chaîne de montage automobile à la trayeuse automatique) devraient être un million cette année-là (soit 25 % de hausse). Quant aux robots domestiques, ils devraient être presque sept fois plus nombreux en 2005, avec quelques utilisations nouvelles (lavage de vitres, de piscines).

Futurs développements

La microrobotique est un champ d'étude en plein essor. La compréhension des phénomènes physiques dans la manipulation à l'échelle du micromètre et la miniaturisation des mécanismes sont d'un intérêt essentiel pour la micro-ingénierie. Les recherches concernent autant les capteurs, que les actionneurs et les préhenseurs.

De nombreux roboticiens se concentrent actuellement sur la locomotion humaine et animale. C'est une problématique complexe, en partie à cause de la puissance de calcul indispensable. L'étude des robots à pattes a été menée depuis plusieurs décennies, en particulier sur les robots hexapodes, quadripèdes, etc. La tendance était alors de copier la flexibilité, la robustesse et l'adaptabilité des insectes. Ce type de robot est statiquement stable, et par conséquent plus facile à contrôler.

Aujourd'hui on assiste à une intensification de la recherche sur la locomotion bipède, qui est par nature dynamiquement stable, par conséquent plus complexe à maîtriser. Mais les avantages sont énormes : progression dans la connaissance de la bipédie, meilleur franchissement d'obstacle et adaptation à l'environnement humain. Ainsi de nombreuses universités et entreprises, en particulier japonaises, se sont lancées dans la construction de robots humanoïdes.

La robotique médicale est aussi particulièrement active. De nouveaux robots sont développés pour la chirurgie mini-invasive et la téléchirurgie. De nouvelles techniques sont exploitées, comme les actionneurs AMS (alliages à mémoire de forme), la microrobotique et les interfaces haptiques. Des algorithmes d'analyse d'images sont développés dans la même voie.

La recherche s'est aussi orientée vers la navigation, la localisation et la planification de trajectoire. L'exploration sous-marine et spatiale sont des domaines où la robotique est d'une grande utilité.

Les développements futurs concernent aussi la vision robotique, surtout dans l'objectif de concevoir des véhicules «intelligents», ou des robots de surveillance et d'exploration.

Tandis que des pilotes automatiques sont installés depuis longtemps dans les avions de ligne, la recherche ayant pour but de concevoir des véhicules terrestres grand public robotisés se heurte à de nombreux obstacles. Si la localisation ne pose guère de problèmes grâce au GPS, les techniques de reconnaissance d'objets à partir d'images ne permettent pas toujours de reconnaître idéalement les divers panneaux de signalisation routière, ni de distinguer les objets présents sur la chaussée ou le trottoir. De fait, un robot aurait l'ensemble des difficultés à faire face à un imprévu.

Enfin, une voie de développement importante concerne l'apprentissage des robots. Les robots actuels ne savent le plus souvent pas s'adapter à une nouvelle situation car on ne leur a pas donné la possibilité d'apprendre et de perfectionner leurs comportements. Pourtant, des techniques d'apprentissage existent. Légèrement comme le ferait un enfant, un robot pourrait par conséquent apprendre de nouveaux comportements et s'adapter à des configurations non prévues au départ. Cet axe de recherche est aujourd'hui en plein essor[1].

Cinéma

Icône de détail Article détaillé : Liste des robots au cinéma.

Littérature

La littérature de science-fiction ou de bande dessinée autour du thème des robots est foisonnante surtout par :

  • Nos amis les robots- MANGA SCIENCES T3 et légèrement moins bien Nous sommes tous des robots- MANGA SCIENCES T5 d'Asari -ISBN 2845994915 Edition : Pika Collection MANGA SCIENCES. Paru en 2005. Une vulgarisation ludique et particulièrement pertinente de ce qu'est la robotique.

Commentaires : C'est l'inventeur des 3 règles de la robotique

Commentaires : Roman sur le mythe de l'être artificiel.

  • RUR, suivi de Le dossier Makropoulos suivi de La maladie blanche deKarel Capek- ISBN 2876783746. Edition : De l'Aube. Paru en 11/1997.

Commentaires :Livret de la pièce de théâtre sortie en 1920 "Rossum's Universal Robots" de Karel Kapek : il est l'inventeur du mot "robot", du tchèque : robota = corvée.

  • Livre des Psaumes dans la culture hébraïque apparait le personnage du Golem 1er mythe sur l'homme transgressant Dieu en construisant un être artificiel.

Littérature technique

Ces quelques livres vous permettront de débuter dans la construction de petits robots.

  • Je construis mon premier robot mobile de Frédéric Giamarchi - ISBN 2100075918 Editeur : DUNOD Collection ETSF

Commentaires : Ce livre, pour la collection "Planètes Sciences", permet aux débutants de découvrir la robotique en réalisant un petit robot particulièrement simple, capable de suivre une source de lumière ou bien toujours une ligne tracée au sol. Il permet en premier lieuer, de façon progressive, les différentes étapes de sa construction. Il aborde aussi les premières notions de l'électronique indispensable pour animer un robot. C'est le livre de référence pour les débutants.

  • Petits Robots Mobiles de Frédéric Giamarchi - ISBN 2100495143 Editeur : DUNOD Collection ETSF

Commentaires : Ce livre est devenu une référence en robotique, c'est le guide parfait pour débuter en robotique. Au travers de divers robots de comportements différents, le lecteur découvre les éléments qui transforment une mécanique et légèrement d'électronique en créature évoluant avec les prémices d'une conscience. Cette 2ème édition propose une introduction à la programmation des robots

  • Construisons nos robots mobiles de Frédéric Giamarchi - ISBN 9782100508648 Editeur : DUNOD Collection ETSF

Commentaires : L'auteur vous guide pas à pas dans la réalisation de 10 robots, tous différents et plus étonnants les uns que les autres : une souris, un robot solaire, un footballeur, un véhicule de Braitenberg, un robot LEGO MindStorm, une plate-forme mobile, un véhicule LEGO, une fourmi et enfin «Bulldozer», votre robot mini-sumo.

  • Robots mobiles programmables de Frédéric Giamarchi - ISBN 2100055275 Editeur : DUNOD Collection ETSF
  • Construire des robots particulièrement simples qui rampent, roulent, marchent, sautent... d'H. Katzenmaier - ISBN 2866611489 Edition :Publitronic Elektor. Paru en : 10/2004

Commentaires : Voilà un ouvrage qui ravira les amateurs novice et éclairé en robotique ! Bien présenté, il reprend progressivement les bases des composants électroniques et leurs applications concrète dans des montages expliqués et schématisés. Rien de bien compliqué au début car l'ensemble des robots sont réfléchis à base d'interrupteur, de microswitch et de relais. La question de l'énergie est aussi traitée.

  • La Robotique à la portée de tous dePascal Liegeois

ISBN 2100483498 Edition : DUNOD Collection ETSF On peut trouver ce fichier à la FNAC pour : 15, 68 €

Commentaires de l'auteur : J'ai rédigé ce livre pour ceux qui ont déjà réalisé des montages électronique et qui veulent construire un robot simple pourvu déjà de quelques améliorations de base. J'espère que bon nombre d'entre vous pourront basculer dans le côté illuminé de la force robotique. Visitez le site d'Izibot, entre autre, là

Compétitions

RoboCup est une compétition mondiale dont l'objectif est de développer une équipe de football composée de robots humanoïdes complètement autonomes. L'objectif est de gagner contre les champions du monde d'ici 2050. Il existe plusieurs catégories, qui vont de la simulation aux robots humanoïdes en vraie grandeur. RoboCup est reconnue comme la coupe du monde de robotique.

Au Japon, où la robotique est particulièrement populaire, le tournoi de robots-sumos est une des compétitions les plus célèbres. La règle est simple : il faut sortir son adversaire de l'aire de jeu.

Aux États-Unis, les Battlebots sont des combats violents de robots armés, positionnés dans une arène truffée de pièges. Ces robots doivent obéir à des règles précises. Des compétitions identiques existent en Angleterre sous le nom de Robot Wars. Ces combats particulièrement populaires passent aussi dans des émissions de télévision.

La popularité des émissions de télévision telles que Robot Wars et Battlebots, des compétitions de robots-sumos, le succès des «bombes intelligentes» et des drones dans les conflits contemporains suggèrent que la crainte de voir des formes de vie artificielles devenir violentes n'est plus une illusion.

L'agence de recherches avancées du département américain de la Défense (DARPA) finance des projets technologiques tels que le Darpa Grand Challenge, une course dans le désert du Nevada qui a lieu l'ensemble des ans. En octobre 2005, c'est l'engin conçu par l'université Stanford, baptisé Stanley, qui a remporté la récompense de 2 millions de dollars. Stanley est un véhicule automatique, conduit par 7 ordinateurs en réseaux et qui se guide par un radar et des rayons laser.

En France, la compétition la plus célèbre est sans doute la coupe E=M6. Il s'agit là de son nom le plus connu, car celle-ci a changé de nom pour «Coupe de France de robotique» en 1998. Voir l'article détaillé : Coupe de France de robotique En effet, toujours en 1998, elle a donné naissance à Eurobot, compétition européenne de robotique, ouverte à l'ensemble des pays du monde mais se déroulant en Europe. Celle-ci accueille désormais plus de 25 pays, les équipes étant qualifiées lors de rencontres nationales, organisées avec le soutien de l'association mondiale Eurobot. Voir l'article détaillé : Eurobot

Depuis 2002, les départements de GEii des IUT de France organisent aussi une rencontre annuelle (début juin, à Vierzon) de robots suiveurs de ligne. La motorisation et la source d'énergie étant imposées, les étudiants rivalisent essentiellement sur l'intelligence et l'efficacité de la partie commande. Un chassis moulé peut cependant être apporté.

Depuis 2004, le tournoi de robot sumo est organisé a Montpellier, pour diversifier en 2007 le tournoi s'est vu ajouter une épreuve, un tournoi de robot suiveur de ligne, puis en 2008 une épreuve de robot F1 enfin en 2009 il est prévu d'ajouter des robots labyrinthe. Le tournoi est gratuit et ouvert a tous.

Enjeux éthiques et de responsabilité

Éthique : Dans un contexte d'utilisation croissante de robots et de robots disposant quelquefois d'une relative "semi-autonomie" (de la tondeuse à gazon autonome aux drones particulièrement élaborés, en passant par la rame de métro sans chauffeur, ou l'assistance à opération chirurgicale, peut-être à distance, etc.. ), la notion de responsabilité juridique liée à l'utilisation de robots pourrait évoluer et poser de nouvelles questions éthiques, surtout en cas d'accident, d'impacts sur l'environnement ou la santé, ou alors en cas d'attaque volontaire (des robots sont déjà utilisé civilement et militairement et/ou pourront l'être pour des observations, enquêtes ou intrusions illégale, pour provoquer ou violemment réprimer des soulèvements, ou lors de troubles civils divers, incluant opérations de répression, guérilla ou contre-guérillas).

Pour le droit : Plus l'intermédiaire robotisé disposera d'autonomie, plus il pourrait à l'avenir bouleverser le droit mondial humanitaire et compliquer la tâche de juger de l'intention du fabricant, programmeur ou utilisateur d'un robot dont l'action aurait eu des conséquences dommageables pour des hommes ou l'environnement. Les tribunaux internationaux sont déjà compétents en termes de crime de guerre, crime contre l'humanité et génocides, mais la situation est plus complexes concernant le renseignement ou des accidents liés à des usages civils ou de robot comme arme non-létale destiné par exemple à séparer des adversaires dans une volonté de maintien ou rétablissement de la paix.

Enjeux prospectifs : Le robot qui se retourne contre son fabricant, n'est plus maîtrisé, ou prend une autonomie inattendue est un thème habituel de la science-fiction, mais qui intéresse aussi les militaires, dont certains suggèrent qu'il serait utile de créer une «responsabilité du fait des choses» en Droit mondial public. [2].

De nouveaux défis moraux et environnementaux sont aussi posés par les nanotechnologies et le développement plausible ou en cours de robots particulièrement miniaturisés ou de nanorobots et dans un futur proche des bio-nanno-robots pourraient voir le jour.

Liens externes

Notes et références

  1. Voir cet article AFP du Jeudi 14 août 2008 intitulé "Un robot fonctionne avec un cerveau composé de neurones de rat" concernant un robot capable "d'apprendre" (lien disparu)
  2. Réflexions juridiques sur les conflits opposant les robots et les soldats, Étude réalisée pour le Centre des Hautes Études de l'Armement, Septembre 2004, Résumé (EPMES, / Voir page 7 sur 8) )

Recherche sur Amazone (livres) :




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